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Quelle finition choisir pour son parquet ?

La finition d'un parquet en bois massif ou contrecollé est déterminante pour son esthétique. Sa couleur, ses chanfreins et ses finitions de surface sont autant d'options déterminantes. Les plinthes sont essentielles pour faire le lien avec la pièce. Lors de travaux de rénovation, pour peu que l'on sache comment poncer un parquet, une nouvelle finition peut totalement changer le style d'un parquet. Enfin, choisir la finition d'un parquet c'est choisir le bon produit de protection. Huile, cire et vernis vitrificateur ont chacun leurs atouts.

 

Comment choisir la couleur d'un parquet en bois ?

Parmi les différentes finitions, la couleur d'un parquet en bois est celle qui va donner la tonalité du style. Son choix dépend de deux facteurs : la pièce qui va accueillir le parquet et l'ambiance que l'on souhaite instaurer.

Choisir la couleur d'un parquet en bois selon son environnement

La couleur d'un parquet en bois massif ou contrecollé doit prendre en compte la taille de la pièce. En effet, les teintes sombres rétrécissent l'espace, tandis que les tons clairs apportent du volume. On privilégie donc pour une petite pièce un parquet clair, en chêne naturel par exemple. À l'inverse, un parquet en bois sombre va conférer une atmosphère intimiste à un grand espace.

La couleur d'un parquet en bois doit être accordée à celles de la pièce. Le parquet doit former un ensemble cohérent avec les murs, le mobilier et les boiseries. Le parquet peut venir en contraste de ces éléments. Ou bien sa couleur peut reprendre les teintes de la pièce.

Couleur d'un parquet : le choix du style

Chaque couleur apporte une ambiance différente. Un parquet en chêne naturel apporte sa chaleur à une pièce. Les parquets en bois sombre sont synonymes d'élégance et de chic. La couleur neutre d'un parquet gris clair s'accorde facilement avec tous les intérieurs, en leur conférant une touche de modernité.

Quelle finition pour jouer sur l'aspect des parquets en bois ?

Le choix de l'aspect d'un parquet concerne deux points : son nombre de chanfreins et la finition de sa surface. Avec ces finitions, on peut obtenir d'un même bois des parquets totalement différents.

Comment choisir le nombre de chanfreins d'un parquet en bois massif ?

Les bords d'une lame de parquet peuvent être droits ou biseautés. On parle alors de chanfreins. Il existe trois options :

  • Parquets sans chanfrein : les lames s'aboutent bord à bord, créant un sol uniforme. Un parquet en bois massif sans chanfrein nécessite un ponçage.
  • Parquets avec deux chanfreins : les côtés du parquet sont chanfreinés, formant de grandes rayures entre les rangées de lames.
  • Parquets avec quatre chanfreins : ils ne nécessitent pas de travaux de ponçage. Ces parquets mettent en valeur les lames, généralement de grande taille.

 

Quelle finition pour la surface d'un parquet en bois massif ?

Le ponçage est la technique de finition la plus courante d'une lame de parquet. Il existe pourtant de nombreuses finitions pour travailler la surface du bois : parquet brut de sciage, parquet raboté, etc. Les marques laissées par les outils traditionnels sont reproduites sur leur surface, ce qui donne un parquet rustique. Une autre technique, le parquet brossé, élimine les parties tendres du bois pour mettre en valeur ses fibres.

Le parquet vieilli est une autre finition très en vogue. Cette technique reproduit les marques d'usure et les taches d'un parquet ancien. On trouve également des parquets fumés. Ils sont étuvés ou traités par application de produits oxydants pour exacerber les nuances du bois.

Finition de protection d'un parquet en bois massif ou contrecollé

L'application de la couche de protection d'un parquet en bois brut est à ne surtout pas négliger. Trois choix sont possibles : huile, vernis vitrificateur ou cire. Chacun a ses avantages et ses inconvénients en matière de protection et d'entretien du bois.

Vitrification d'un parquet en bois

La vitrification d'un parquet consiste en l'application d'un vernis additionné d'un durcisseur. La vitrification recouvre les autres finitions sans les modifier, le vernis étant incolore. Il peut par ailleurs être mat ou brillant. L'application d'un vernis vitrificateur se fait en deux ou trois couches. Elles forment alors une barrière résistante et imperméable à l'eau à la surface du parquet.

L'utilisation d'un vernis vitrificateur a de nombreux avantages. Il offre une bonne protection contre les taches. Le vernis confère au parquet en outre une bonne résistance aux rayures et à l'usure. Un parquet vitrifié ne demande pas d'entretien particulier. En revanche, la vitrification doit être refaite tous les 5 à 10 ans, après un ponçage complet du parquet.

Parquet en bois huilé

Le parquet huilé est très tendance. Son application fonce légèrement la teinte du bois et offre un rendu mat et satiné très élégant. L'huile pénètre en profondeur dans le bois massif et le protège des déformations. Pour cette raison, le parquet huilé résiste très bien à l'humidité. Il est donc conseillé dans les pièces humides comme les salles de bains. En revanche, un parquet huilé est plus sensible aux taches.

Il existe différents types d'huiles pour parquet : huile végétale, huile cire ou huile dure. Un parquet huilé nécessite un entretien régulier. Le seul produit compatible pour son nettoyage est le savon. Le parquet doit en outre être huilé au moins une fois par an. Enfin, la pénétration dans le bois de l'huile rend cette finition irréversible.

Parquet en bois ciré

La cire est la finition traditionnelle des parquets en bois massif. Reconnaissable à son odeur caractéristique, la cire confère au parquet une brillance inimitable. On utilise de la cire liquide ou de la cire d'abeille en pâte, qui doit être fondue avant l'application. Un parquet ciré est très résistant aux rayures. En effet, l'application au chiffon d'un peu de cire efface la plupart des marques.

Comme pour le parquet huilé, l'entretien d'un parquet ciré est contraignant. Il ne peut se faire avec d'autres produits que le savon et doit utiliser le minimum d'eau. En cas de taches, il faut poncer le parquet avant d'appliquer localement la cire. Enfin, la couche de cire doit être renouvelée une à deux fois par an. Cette opération nécessite un ponçage intégral du parquet, ce qui alourdit le prix de l'opération.

 

 

Les plinthes et barres de seuil, dernières touches d'un parquet

Une fois le parquet posé et sa finition appliquée, les travaux ne sont pas tout à fait achevés. Il reste à faire la liaison entre le parquet et les murs et sols adjacents. On utilise pour cela des plinthes pour parquet et des barres seuil.

Rôle d'une plinthe et d'une barre de seuil

La pose d'un parquet en bois massif ou contrecollé nécessite de laisser des joints de dilatation sur son pourtour. Ces espaces sont en effet nécessaires au bois pour travailler sans se déformer. Les plinthes et barres de seuil viennent masquer ces joints de dilatation. Une plinthe se fixe contre un mur. La plinthe doit être très légèrement espacée du parquet, là encore pour que le bois puisse travailler.

Une barre de seuil est un profilé de finition qui fait le lien entre le parquet et un autre revêtement de sol. Il est possible de la remplacer par un joint en mastic. Les deux sols doivent alors être parfaitement de niveau. Le mastic peut être coloré pour s'accorder au parquet.

Comment choisir une plinthe pour un parquet en bois massif ?

La plinthe doit être accordée à la couleur du parquet, mais aussi assurer la liaison avec le mur. On trouve ainsi des plinthes en bois massif, en médium (MDF), en PVC ou en métal. Toutes les teintes et tous les prix sont disponibles. Une plinthe peut également être creuse pour masque des câbles. Les mêmes caractéristiques s'appliquent à une barre de seuil ou à un profilé de finition.

Lors de la rénovation d'un parquet, changer sa finition permet de redonner de la fraîcheur à un sol.

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