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1. Contrôler les locaux

⠂Vérifier que le taux de séchage du gros oeuvre (murs et plafonds) hors support, des enduits et raccords sont suffisants : le taux d'humidité des maçonneries et enduits doit être inférieur ou égal à 3%. Dans tous les cas, les travaux de mise en oeuvre des carrelages, des revêtements durs scellés ou collés et des cloisons de distribution doivent être terminés. Les pièces à parqueter doivent être à l'abris des intempéries (hors d'eau et hors d'air), menuiseries et vitrages posés. L'étanchéité des installations sanitaires et chauffage vérifiée et assurée.

⠂La température des locaux et du support est supérieure à 15°C.

⠂Il faudra s'assurer de l'impossibilité de ré-humidification ultérieure des locaux qui doivent être stabilisés à un état hygrométrique de l'air ambiant compris entre 40% et 65%, ventilation assurée. Vérifier aussi que le support n'est pas susceptible d'être exposé à des remontées d'humidité qui vont nuire à la pérennité du parquet.

2. Contrôler et rectifier les supports

Contrôler la planéité de la dalle en conformité aux DTU :

⠂Flèche inférieure à 5 mm sous la règle de 2 m posée au sol.

⠂Flèche inférieure à 1 mm sous le réglet de 20 cm posé au sol.

Un nettoyage complet du support est impératif pour le débarrasser totalement de la présence de tout produit pouvant nuire à l'adhérence de la colle pour une pose collée.

Le contrôle de l'humidité du support consiste à vérifier que ce dernier présente une siccité inférieure à 3% de la masse sèche.

Le collage de parquet sur chape anhydrite étant particulier, il est nécessaire de suivre quelques recommandations :

⠂Suivre l'avis technique du CSTB de la chape et s'assurer qu'elle soit sèche, son taux d'humidité doit être inférieur à 0,5%.

⠂S'assurer que le chapiste a effectué le ponçage obligatoire de la chape pour éliminer la pellicule de surface (laitance).

⠂Utiliser une colle adaptée et suivre les indications du fabricant.

3. Respecter les délais de séchage des supports

Pour une pièce normalement ventilée on prend généralement en compte une durée de séchage d'une semaine et demie par centimètre d'épaisseur de béton ou de mortier en période sèche, en majorant ce temps de 50% en période humide.

Pour les dallages et planchers béton, les délais sont plus longs ; ils peuvent atteindre plusieurs mois pour un dallage. Il appartient au maître d'oeuvre de s'assurer que les conditions de chantier définies dans les normes (DTU 51.1, 51.2, 51.11) sont toutes remplies, notamment celles relatives à la teneur en humidité des supports et d'exiger un séchage ou un chauffage.

Aucune intervention de pose de parquet n'est envisageable tant que les conditions requises ne sont pas remplies. Le délai d'exécution ne commence à courir que lorsque les conditions définies à l'article 6 de la norme NF P 63-204-1/DTU 51.11 sont satisfaites.

Tout retard motivé par le non respect d'une de ces conditions donne lieu à l'établissement d'un nouveau planning contractuel. Il est important de noter que tout démarrage de pose équivaut à une réception du support, considéré conforme aux textes réglementaires et aptes à recevoir les éléments de parquet, sous l'entière responsabilité de l'entreprise titulaire de la prestation parquet.

4. Réceptionner le support

Ce point est essentiel pour la qualité de la pose d'un parquet, quelque soit la technique employée car le défaut de séchage du support ou le non-respect de l'humidité relative des locaux parquetés engendre inévitablement des désordres qui peuvent être importants.

Il est donc impératif de mesurer le taux d'humidité du support de parquet suivant la méthode préconisé ci avant. Les travaux ne doivent pas commencer si le risque existe, en cas de sinistre, seul le parqueteur est responsable, (même s'il a reçu l'ordre de poser)

Les règles en vigueur en ce domaine sont les suivantes :

⠂Supports à base de liants hydrauliques : DTU 26.2.

⠂Plancher en bois ou panneaux à base de bois : DTU 51.3.

⠂Solivage en bois ou en métal : DTU 31.1 / DTU 32.1.

5. Organiser le stockage

Les conditions de stockage sur chantier représentent un aspect essentiel de la qualité de la réalisation d'un parquet qui doit être approvisionné et stocké à l'abri des intempéries et mis en dépôt dans des locaux propres, parfaitement secs, il doit aussi être protégé des remontées d'humidité.

Lorsque les produits sont emballés, les emballages doivent rester intacts pendant le stockage jusqu'à la pose. Il est conseillé également de stocker les colles et les vernis à une température adaptée (En général 10°C minimum suivant la nature des produits et voir la notice technique du fabricant).

Eviter de laisser ces produits dans les véhicules en période de froid.

6. Maîtriser les conditions du chantier

Les normes (DTU 51.1, 51.11 et 51.2) définissent la température et l'hygrométrie de l'air des locaux parquetés qui doivent être maintenues après l'exécution du parquet et jusqu'à la réception des travaux.

Bien que ces impératifs ne soient pas à la charge du parqueteur, il est impératif de s'assurer que toutes ces dispositions sont prises, avant le démarrage de la pose du parquet. Cette vérification doit être faite en accord avec le maître d'ouvrage et le maître d'oeuvre.

Rappelons que cette démarche a pour objet de maintenir les locaux en température dès le début des travaux de parquetage afin de corriger l'influence des conditions atmosphériques à l'intérieur des ces locaux et pour stabiliser la température minimale et l'état d'hygrométrie dans la fourchette prévue.

La non occupation de locaux chauffés et non ventilés pendant plusieurs semaines est susceptible de causer au parquet, par dessiccation, des désordres importants non imputables à l'entrepreneur, cela pour tous les types de parquet.

Enfin, rappelons qu'un parquet récemment posé (ou ancien) ne peut supporter qu'une protection respirante (les films plastiques sont à proscrire), et il faudra par ailleurs en informer les autres corps d'état. De plus la protection devra être retirée dès que possible.